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Histoire du Reiki

L'histoire du Reiki a commencé il y a prés d'une centaine d'années au japon grâce à Mikao Usui Sensei, né le 15 août 1865. C'étais un monsieur assez spécial, hors du commun à différents points de vue, que la vie a préparée pour réaliser une mission extrêmement importante.
Il est né dans une famille de samouraïs. Même si les samouraïs étaient déjà interdits à l'époque de son adolescence, une telle tradition ne s'oublie pas du jour au lendemain. Probablement grâce à cela, dés sa prime jeunesse, il a commencé à s’intéresser à l'utilisation des énergies d'une façon générale et à la spiritualité que cela pouvait impliquer
Vers l'âge de huit ans, il a commencé à pratiquer le Kiko ( version japonaise du QI Gong). Au bout de deux ou trois ans, il acquiert des capacités énergétiques surprenantes et il peut déjà traiter d'autres personnes avec cette énergie. Mais bien que les séances qu'il dispense soient valables et efficaces, il découvre rapidement qu'en donnant sa propre énergie, dans les cas les plus difficiles, il est pratiquement "vidé" de son énergie. Il renonce donc au kiko en tant que pratique thérapeutique.
Il continue son éducation à l'école et en même temps fait des études dans différents domaines. Il est naturellement attiré par les arts martiaux et grâce à cela il apprend beaucoup à propos de l'utilisation de l'énergie, du Ki
Il a reçu l'éducation religieuse habituelle de l'époque : le shintoïsme et le bouddhisme. Avec le temps, son questionnement spirituel change et il s'intéresse de plus en plus à la spiritualité. Il commence par approfondir le shintoïsme qui à été la religion de base au Japon. En 1871, le shintoïsme devient religion d’État, suite à la décision de l'empereur Meiji.
Il y avait aussi le Bouddhisme japonais qui était toujours très présent.
De ce fait, bien que l'empereur ait imposé une séparation entre les deux religions, les japonais ont, même aujourd'hui, une pratique religieuse basée sur un mélange de shintoïsme et Bouddhisme auquel on a parfois ajouté des éléments venant d'autres religions.
Il semble que Mikao Usui Sensei, une fois adulte, ait été plus particulièrement attiré par la branche Tendaï du bouddhisme et par le mikkyo, le bouddhisme ésotérique.
D'autres sources affirment qu'il aurait été dans la branche bouddhiste de la terre pure (Jôdo-shû), puisque le nom spirituel du Usui Sensei est un nom typique de la terre pure et aussi parce que le cimetière où il est enterré appartient à cette branche.
d'autre part, il existe au Japon une autre pratique spirituelle qui s’appelle le Shugendo, pratique venant des shugenja ou yamaushi, des gens qui vivent presque tout le temps en retraite sur la montagne. De temps en temps, ils partagent leur savoir avec certains disciples qu'ils choisissent soigneusement. Mikao Usui Sensei n'a pas été officiellement un disciple de ces moines mais il a bénéficié de leur enseignement. cet enseignement était un mélange de shintoïsme et de chamanisme : en connaissant les différents éléments de la nature et leur force et en les utilisant correctement pour créer de l'énergie, il est possible de créer d'abord un bien-être intérieur et ensuite un bien-être extérieur. Le shugendo est considéré comme une vraie pratique spirituelle, même de nos jours.
En résumé, l'apprentissage spirituel et énergétique de Mikao Usui Sensei a été grandement influencé par ces quatre voies principales : Shintoïsme, Bouddhsime, les pratiques des samouraïs et le shugendo.
Le temps passe et Mikao Usui Sensei termine ses études, se marie et a deux enfants. Il travaille dans différents domaines mais son activités principale est toujours ciblée vers l'intérieur, pour grandir intérieurement. Il dépasse la cinquantaine, se rapproche de la soixantaine et, malgré les cinquante ans de pratique spirituelle, il n'a toujours pas trouvé la sérénité ; il est conscient qu'il lui manque encore quelque chose.
bien qu'arrivé à un très haut niveau spirituel, il est conscient qu'aussi longtemps que nous somme incarnés, il nous manquera toujours quelque chose.
A cette étape de sa vie où il sent qu'il lui manque toujours quelque chose, il décide de faire pour la troisième fois de sa vie une méditation bouddhiste qui s'appelle la méditation de la repentance du lotus. c'est une méditation très complexe qui dure trois semaines et il choisit comme lieu de méditation la petite montagne kurama, au Nord de Kyoto. Il ne choisit pas cet endroit par hasard, mais pour ses qualités énergétiques très particulières.
Pendant les trois semaines que dure la méditation de le repentance du lotus, Mikao Usui Sensei médite, chante,etc., réalise toutes les pratiques qui font parties de cette méditation. Et à un moment donné, il vit un moment hors du commun, un satori ou " illumination".
Quand on dit satori-illumination, on ne compare en aucun cas Mikao Usui Sensei aux grands-maîtres de l'histoire comme bouddha ou jésus-christ. Le satori est un moment de conscience modifiée, un état hors du temps, hors de l'espace. La vie d'une personne qui a eu un satori change totalement.
Et voici ce qui s'est passé pour Mikao Usui Sensei : en rentrant chez lui, il sent qu'une nouvelle énergie passe par ses mains et il est perplexe. De son point de vue, il ne peut y avoir de "nouvelle" énergie parce que dans l'univers il n'y en a qu'une seule : l'Energie universelle. Elle est captée et canalisée par les différentes forme de vie de l'univers. Ce que l'être humain capte naturellement et automatiquement s'appelle le KI au japon, CHI en chine, Prana en Inde, Mana aux îles Hawaî...
Il commence à appliquer ses mains sur son propre corps et il se rend compte très rapidement que cela lui fait du bien et qu'il se sent de mieux en mieux. Il pratique sur les membres de sa famille et cela leur fait également du bien. Il essaye sur d'autres personnes qui ne font pas partie de sa famille et cela leur est aussi bénéfique. Il se rend compte en l'espace de quelques semaines seulement que malgré le fait qu'il n'ait jamais étudié cette énergie, qu'il ne la comprend pas et qu'il ne la maîtrise pas, ses effets sont hautement bénéfiques pour tous.
Le mot "reiki" qui va faire partie par la suite du système utilisé par Mikao Usui Sensei, est un mot qui existait déjà en japonais. Ce n'est pas Mikao Usui Sensei qui l'a inventé comme il est dit dans certains livres ; c'est un mot qui désigne l'énergie divine ou l’énergie cosmique. Dans un premier temps, Usui Sensei n'utilise pas ce mot et son système s'appelle simplement Usui Teate ( la méthode Usui de la main).
Sur la stèle de funéraire de Mikao Usui Sensei il est précisé qu'entre 1922 - l'année de son satori- et sa mort en 1926, il a initié plus de 2 000 personnes, dans un but thérapeutique pour la majorité d'entre elles. Parmi ces 2 000 personnes, prés de 70 ont fait le deuxième degrés et parmi ces 70 personnes, 19 ont passé la Maîtrise le 16 janvier 1926.
Parmi les élèves qui sont arrivés au niveau de la maîtrise, il y avait un monsieur qui s'appelait Chujiro Hayashi, officier dans la Marine Impériale, peut-être médecin (information non confirmée). C'est un personnage très intéressant, en tout cas pour nous, parce que c'est aussi grâce à lui que le Reiki est arrivé jusqu'à nous. Il vient voir Mikao Usui Sensei en 1925 quand le Reiki devient très à la mode parmi les officiers de la marine.
Hayashi Sensei arrive rapidement au niveau de la maîtrise (Shihan en japonais) et, après la mort de Mikao Usui Sensei , il reste dans l'organisation jusqu'en 1931, date à laquelle il décide de partir et de fonder sa propre école qu'il appelle Hayashi Reiki Kenkyukai : " Le centre Hayashi de recherche Reiki".
Dans ce centre de Reiki, Hayashi Sensei propose des initiations et, aidé par ses élèves, il dispense beaucoup de séances à des personnes non initiées. Il connaît un très grand succès et de plus en plus de gens viennent vers lui.
En 1935 arrive à cette clinique une dame appelée Hawayo Takata. Ses parents étaient japonais, mais elle est née à Hawaï (il est même dit que c'est même pour cette raison qu'on l'a appelée Hawayo).
A un moment donné, sa sœur qui habite également à Hawaï, décède. Selon la tradition de l'époque, Mme Hawayo Takata doit apporter en personne la nouvelle décès de sa sœur à ses parents. Elle vend donc son seul bien, la maisonnette, pour pouvoir payer le billet de bateau et elle part pour le Japon, avec , en plus, de l'espoir de trouver là-bas une solution à ses problèmes de santé.
Et c'est exactement ce qui se passe : ses parents l'aident à aller voir un médecin qui, d’après le récit de Mme Takata elle-même, lui trouve des calcules biliaires, un début d'appendicite et surtout une tumeur dans le ventre. Le médecin commence à la préparer pour l'opération sauf que l'univers intervient : un jour, Mme Takata entend une vois qui lui dit que " l'opération n'est pas nécessaire".
Mme Takata, n'étant pas une femme mystique, croit dans un premier temps qu'on lui fait une mauvaise blague. Ce n'est pas une blague et elle entend cette voix une deuxième fois et même une troisième fois, de manière de plus en plus nette et de plus en plus claire.
Elle prend alors "la voix" au serieux et demande à son médecin s'il existe une autre façon de guérir, à part l'opération. A sa grande surprise, le médecin lui parle d'une méthode différente, énergétique et l'envoie vers Chujiro Hayashi Sensei. Elle va à la clinique de Hayashi Sensei où elle reçoit du Reiki pendant quarante jours de la part de deux personnes simultanément. Quand, au bout de quarante jours, elle retourne voir son médecin, elle n'a plus rien : pas d'appendice, pas de calculs biliaires, pas de tumeur dans le ventre. Elle n'a vraiment plus rien !
Bien sûr, elle est plus qu'impressionnée. Elle retourne tout de suite au centre de Hayashi Sensei et lui dit " je ne sais pas ce que vous faites ici, mais je veux apprendre et faire comme vous". Elle est acceptée, bien qu'elle soit considérée comme une étrangère puisqu'elle est née et vit en dehors du Japon...et elle commence l'apprentissage du premier degrés . Pendant l'année qui suit, elle travaille dans la clinique le matin et l’après-midi elle fait des séances à domicile, aux gens qui ne peuvent se déplacer. Au bout d'un an, elle reçoit son deuxième degrés et décide de rentrer chez elle à Hawaï où elle ouvre son propre cabinet.
Elle a eu un très grand succès et elle disait toujours "ce que je fais n'est pas un don, j'ai appris cela au japon", "ce n'est pas moi, je ne suis qu'un canal, toute personne peut faire pareil". Et quand les gens entendaient cela, ils disaient "moi aussi, je veux apprendre, où peut-on apprendre cette technique?"
C'est pourquoi elle invite Hayashi Sensei à venir à Hawaï pour initier tous ces gens. Il vient et, par la même occasion, il donne l'initiation à la maîtrise à Mme Takata en février 1938, qui devient ainsi le premier Maître Reiki en dehors du Japon.
Hayashi Sensei et Mme Takata s'entendent tellement bien qu'ils démarrent une collaboration très importante au niveau professionnel. Mais, en rentrant de son voyage, lui qui était toujours officier de la marine, apprend qu'il est soupçonné d'espionnage.
Rappelons-nous qu'il était militaire, que c'était juste avant la seconde guerre mondiale et que les relations entre le japon et les Etats-unis étaient déjà tendues. Apparemment, il n'a jamais fait d'espionnage, mais puisque ce soupçon planait sur lui, il devait sauver son honneur. Et la seule façon de le faire pour un militaire japonais était de se suicider. Il l'a fait et, grâce à cela, il a été enterré avec tous les honneurs dus à un officier de marine ; en même temps, l'honneur de sa femme, de sa famille et de toute la communauté a également été sauvé.
La guerre commence, Mme Takata est à Hawaï et elle a très peur : bien qu'elle soit née à Hawaï et qu'elle ait la nationalité américaine, Mme takata a peur d'avoir des ennuis à cause de ses origines. De plus, elle a dû se dire "non seulement je suis d'origine japonaise mais je propose aux gens des séances inhabituelles dans un système conçu par un japonais". Elle sent le besoin d'être très discrète, enlève l'enseigne de sa porte et la cache au fond de la cave. (Cette enseigne a été retrouvée pratiquement cinquante ans plus tard au fond de cette même cave, par hasard, par un Monsieur qui habitait dans cette même maison et qui est.... Maitre reiki ! ).
Vers les années 1950, Mme Takata recommence à donner des séances de Reiki ouvertement. Elle arrive sur le continent américain et commence à donner des initiations : rapidement, la situation redevenue calme, elle se met à voyager et à initier de plus en plus. les années passent et au début des années 1970, elle a dû penser " je suis toujours le seul maître reiki dans le monde. J'ai déjà plus de 70 ans et bien que je sois en pleine forme, je ne vais pas vivre éternellement". Etant donné que Hayashi Sensei n'était plus de ce monde, qu'elle n'avait pas maintenu de relation avec sa femme, et qu'elle ne connaissait personne d'autre qui faisait du Reiki au Japon, elle a certainement pensé que tous les enseignants avaient disparus pendant la guerre. Sentant cette grande responsabilité peser sur ses épaules, elle commence à proposer la maîtrise et jusqu'en décembre 1980, quand elle décède d'une crise cardiaque, elle initie 22 maîtres de Reiki.
Ces 22 Maîtres de Reiki de rencontrent en 1981 et en 1982 et décident de fonder une association, organisation de soutien réciproque qu'ils appellent "l'alliance de Reiki". Comme toute organisation, il y'a des règles de fonctionnement et il faut un Président. Mais tout le monde n'est pas d'accord avec ces règles, certains les considèrent trop dures, trop strictes et trop rigides. On suggère un président, la petite fille de Mme Takata, Phyllis Lei Furumoto. Mais encore une fois tout le monde n'est pas d'accord avec cette proposition. De plus, on vient avec l'idée que le Président ne s'appelle pas "Président" mais, pour faire la différence entre les autres maîtres et lui, que son titre soit "Grand Maître". Et une fois de plus, tout le monde n'est pas d'accord avec cette idée non plus.
Donc, une partie des maîtres ont accepté tout cela et sont devenus membres de l'alliance et les autre ont dit :" Nous nous déclarons Maîtres indépendants". C'est à ce moment-là que l’appellation "maître reiki indépendant" a commencé à être utilisée :" Nous nous déclarons indépendants par rapport à cette organisation, l'alliance".
Les années qui ont suivis ont vraiment été intéressantes. Les Maîtres de l'alliance, malgré les prix pratiqués et les règles très strictes, ont eu une activité très intense. Ils sont devenus des enseignants de Reiki professionnels et ont fait un travail vraiment important.
D'autre part, les autres maîtres, ceux qui se sont fait appeler "indépendants", ont eux aussi fait un travail extraordinaire mais d'une façon plus flexible, plus accessible. Ils ont baissé les prix par rapport à l'alliance, ont proposé des périodes d'attentes moins longues entre les niveaux et ils ont inclus de nouveau éléments dans la pratique et l'enseignement.
Dés 1982 , le reiki se développe à une allure qu'aucune autre technique n'avait connue, et ce quelle que soit la technique et son origine, d'orient ou d'occident. A tel point qu'aujourd'hui, des 22 maîtres de reiki qu'il y avait dans le monde occidentale, il y en a quelques centaines de milliers. Et de quelques milliers de praticien (tout ou plus) qu'il y avait -notamment aux Etats-unis- il y a aujourd'hui des millions de praticiens dans le monde. Tout cela; grâce à cette poignée de personnes, les 22 maîtres reiki du départ.
Extrait du manuel de Monsieur Nita Mocanu